750 grammes
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Lyli Boulangère sa Cuisine

17 avril 2014

Winstub Meiselocker : Une très bonne surprise !

Winstub Meiselocker : Une très bonne surprise !
Restaurant alsacien
39 Rue Frères - 67000 Strasbourg

Encore une winstub à Strasbourg, en plus elle n'est pas "historique"... peu de chances, je me suis dit.

Et bien que nenit, j'ai découvert un endroit très sympathique ou l'acceuil est agréable avec des mets traditionnels savoureux. Une mention spéciale à la tarte au chocolat maison.

De plus les prix sont tout à fait raisonnables aux vues de la qualité et quantité servie. 16€ pour un délicieux cordon bleu à la crème (servit à coté, ce qui évite l'inondation) et ses accompagnements - ça fesait longtemps que je n'avais plus vu ça !

La carte des vins, uniquement locaux, permet de découvrir les viticulteurs du coin et s'inscrit largement dans l'esprit "locavore" - pourquoi faire faire des km aux vins, alors que la région regorge de petites merveilles ? Un service souriant et une ambiance "vichy" tout à fait en accord avec l'esprit de la winstub. En famille, en couple ou entre amis (une arrière salle peu acceuillir des groupes), je vous conseille ce restaurant.

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19 septembre 2013

Burger (love) story à Strasbourg city

Les gens qui me connaissent savent que je suis une grande fan de burgers, mais ce qu'ils ne savent peut être pas, c'est pourquoi je suis une fan de burgers ! Eh bien, pour 3 choses simples : la viande, le pain et les frites. C’est à mon sens, par ces trois éléments que l’on peut juger de la qualité d’un burger. La garniture n’est pas en reste, c’est la cerise sur le gâteau ! Je dis "simple", mais à voir des chaines comme McDo, Quick et autres clowns dans le genre, on se dit que savoir-faire un bon burger ce n'est pas donné à tout le monde. Heureusement à Strasbourg, la mode du burger « good food » a commencé à faire son entrée dans les restaurants depuis ces dernières années et ce, pour mon plus grand plaisir !

Le Pied De Mammouth (LPDM)
4 rue Sellenick / 58 avenue de la Forêt Noire
67000 Strasbourg 
 

Le 1er né des restaurants 100% burger est "Le Pied de Mammouth", restaurant aux antipodes du fast-food traditionnel. Le concept est simple et efficace : des produits locaux et frais. Ils s’affichent « vegan-friendy », ce qui permet aux non-carnivores de pouvoir découvrir ou redécouvrir le burger sous un nouveau jour. De plus, pour les gros appétits le mode double steak est permis. La force du PDM est indéniablement le large choix de burgers, du plus simple au plus sophistiqué assortis de frites (ou salade) et ketchup maison. Mais aussi un choix intéressant de bières locales et une carte de vins qui tient largement la route. Le bémol de cet établissement, un service pour le moins chaotique, voir négligé selon la serveuse du moment. Malgré tout, c’est un succès fulgurant pour ce petit gaulois qui en 2 ans a réussi à ouvrir son 2ème restaurant qui, victime du succès de sa petite boutique de la rue Sellenick, a pu étendre son empire dans une plus grande salle, avenue de la forêt noire.

Le pain : artisanal, fabriqué par une boulangerie de la ville

La viande : pure bœuf sortie des abattoirs locaux, Les garnitures : produits frais et originaux comme par exemple : tapenade de poivrons rouges, roquette, galettes de pommes de terre, coppa, noix … et du ketchup fait maison

Les frites : faites maison, c’est assuré, elles ne sortent pas du congélateur du supermarché.

 
Le 231 East.St
3 Place Saint Etienne
67000 Strasbourg

Ce restaurant, ayant donné suite à des franchises, au concept 100% « American Diner » et à la déco Pop Art new yorkais, a fait sa petite révolution dans notre restauration traditionnelle. A sa suite, plusieurs « diner » on ouvert en ville. Le lieu est ouvert de 11h à 1h du matin en continue, 7 jours sur 7, sur place ou à emporter. De mon expérience, après un début un peu sinueux en terme de qualité de ces produits, c’est un pari réussit. Le 231 East St. propose 3 burgers : le simple, le cheese burger et le cheese & bacon burger. Ils peuvent être commandés seuls ou en menus, accompagnés d’une salade ou de frites et d’une boisson – avec supplément si vous voulez restez 100% American avec une bière Budweiser. Mais même avec supplément, notre porte-monnaie est content, car on ne dépasse pas les 10€ pour le menu classique (sans dessert).

Le pain : artisanal et très moelleux

La viande : elle est annoncé fraiche, mais je ne l’ai pas trouvé exceptionnelle au goût

Les garnitures : rien d’original, on reste dans la traditionnelle rondelle de tomate, cornichon, oignons et l’on peut choisir sa sauce, ketchup ou moutarde au miel.

Les frites : je ne peux pas vous assurer du fait maison à 100%, mais elles sont revenues dans la graisse de bœuf et ça leur donne un très bon goût.

L’Empire Steack Building
68 Boulevard Clémenceau
67000 Strasbourg

Le plus jeune des restaurants à burgers de Strasbourg, se la joue en mode « diner », mais revisité pour convenir à toutes les religions de corps et d’esprit - les vegans y trouveront leur compte. A l’intérieur du petit local, un style très American Vintage, où l’on passe sa commande au comptoir (sur place ou à emporter) et le soir on se fait servir à table ! On a le choix entre 4 burgers + 1 burger spécial de la semaine et des hot-dog en menu : frite ou salade et boisson (attention la bière Budweiser ou Duff en supplément), mais on peut aussi commander une salade (César ou poulet grillé) Les serveuses sont souriantes, aimables et dynamiques … des qualités bien souvent oubliées même dans certains grands restaurants strasbourgeois. Petite particularité des horaires, le lieu est fermé le samedi toute la journée – mais pour ceux qui connaissent le quartier, rien d’étonnant ! ;-) En contrepartie, vous pouvez venir vous restaurer le dimanche soir, dans une ambiance très chaleureuse. Le plus de ce restaurant : ils proposent des desserts à la mode américaine, fait maison (banana bread, cookies …) Mais attention au porte-monnaie, les menus les moins chers sont à 9,50€ - l’originalité a un prix.

Le pain : en plus d’être artisanal il est réalisé sur place par les plus grands soins du chef

La viande : viande de bœuf casher, poulet, poulet pané, tofu, falafels…

Les garnitures : les classiques salades, tomates, oignons et quelques originalités comme de la coppa de bœuf ou de l’houmous. Par contre, les sauces barbecue, américaine, tartare, sont trop grasses et viennent écraser le goût du burger.

Les frites :  indéniablement surgelées mais très bien cuisinées dorées et croustillantes. 

 

 

Bon Appélyli !

26 août 2013

The cupcake à la framboise

J'aime le printemps et l'été pour plusieurs raisons, mais l'une des principales c'est de pouvoir manger tous les fruits qu'il est fort difficile de trouver hors-saison (fraises, abricots, mirabelles ...) et même si au grand jamais on les trouve, ils sont dépourvus de toutes saveurs.

L'un de mes favoris : la framboise.

Il existe des centaines de recettes à base de framboises, mais 95% d'entre elles s'allient aux framboises surgelées.

Soit, la framboise surgelée se cuisine très bien en pâtisserie, mais moi j'aime cuisiner les produits frais et de saison. Donc après avoir acheté ma barquette de framboise, j'ai dû trouver LA recette me permettant de faire un délicieux dessert !

Donc voici la recette tirée de "L'atelier des Cupcakes", de Larousse, pour 16 mini ou 8 maxi !

Ingrédients :

  • 100g de farine
  • 1/4 càc de sel
  • 1/2 càc de bicarbonate de soude
  • 100g de sucre
  • 100g de beurre mou, coupé en morceaux
  • 1 càc d'extrait de vanille (ou arôme de votre choix : rhum et liqueurs peuvent très bien faire l'affaire)
  • 2 oeufs
  • 125g de framboises

Tout d'abord, avant de se lancer on préchauffe le four à 180° (Th.6).

Puis on prépare dans un petit saladier - moi je prend mon verre doseur - la farine à laquelle on mélange le sel et le bicarbonate de soude.

Ensuite, on se saisit d'un grand saladier et on y verse le sucre et on ajoute le beurre ainsi que l'extrait de vanille.

Et là, on n'essaye pas de passer pour un héro avec son fouet manuel, mais on empoigne son batteur électrique pour pouvoir battre le mélange jusqu'à ce que celui-ci blanchisse et deviennent lisse et crémeux. Attention, on ne laisse pas trainer de morceaux de beurre !

Quand le mélange est au poil, on casse le 1er œuf dans le saladier et on se remet à fouetter (électriquement) tout en ajoutant le 2eme œuf.

Là, je vous le concède, casser un œuf tout en fouettant ça relève de l'exploit sportif. Donc soit on fait une belle préparation physique et on casse sont œuf au préalable, soit on triche un peu en arrêtant le fouet entre les 2 œufs. Cette 2ème option ne vous disqualifiera pas, juré !

Maintenant on récupère le mélange avec la farine qu'on incorpore petit à petit, oui j'ai bien d'y petit à petit en le tamisant. Encore une fois, faire son héro en épreuve de force ne servira à rien, à part à louper vos cupcakes.

Entre les petits à petits on fouette à nouveau électriquement la pâte pour obtenir entre chaque battements un mélange homogène.

Et voilà, votre pâte est prête à être déposée délicatement dans vos moules.

Pour encore plus de délicatesse, je vous conseille vivement d'utiliser une poche à douille (la mienne ci-contre est de marque Lékué, en silicone, très simple à l'emploi).

 

Le mode opératoire est très simple : on remplit le moule au 1/3, on dispose une framboise et on recouvre de pâte jusqu'au 2/3 du moule.

Alors, là, pas de panique si vous remplissez au 1.5/3 ou 2.1/3 cela ne va pas faire exploser votre cupcake.

Même si on a pas de compas dans l’œil on peut y arriver, il faut juste éviter d'arriver au ras bord de votre moule sinon ce sera une belle dégoulinade lors du passage dans le four.

 

Et enfin on enfourne le tout dans son four bien chaud et bien évidement on utilise une plaque et non pas la grille, sinon garre aux "cupcakes-renversés"!

On laissera cuire de 15 à 20 min selon la taille des moules.


Lyli plus : on vérifie la cuisson au bout de 10 min, puis de 11min, puis de 12min ... pour éviter la catastrophe du "trop cuit"

 

Le livre conseil un top au cream cheese, mais je n'ai pas encore eu l'occasion de le tester, donc je ne peux malheureusement pas vous en donner la recette et encore moins les Lyli-conseils qui vont avec ... donc on attendra patiemment que je me lance dans cette nouvelle aventure et en attendant on déguste ses cupcakes moelleux à souhait !


 

Bon Appélyli !

 

16 juillet 2013

La Bretagne

Ce printemps j'ai profité d’une semaine de vacances en Bretagne et plus particulièrement en Ille et Vilaine. Rennes, Dinan, St Malo, Dinard ...tout y est passé!

Maintenant pour parler du sujet qui nous intéresse, la cuisine bretonne, je resterais centrée sur les spécialités que j’ai côtoyé de près : les fruits de mer et les galettes / crêpes. Ce sont les incontournables qu’on peut déguster ou dévorer dans tout le département et comme mon séjour était court, je n’ai pas eu le temps d’étudier les autres spécialités ... mais je parlerais quand même du kouin aman!

Commençons par les fruits de mer. Je n’ai pas la prétention de savoir les cuisiner, d’ailleurs, est ce que ça se cuisine?  Par contre, je vais vous faire profiter de mes bons plans.
 

Tout d’abord les huîtres, oubliez tous vos aprioris, et rendez-vous à Dinan. Dans cette petite ville côtière les huitres sont à l’honneur et se mangent comme nul ne part ailleurs!
Après avoir longé le port et être passé devant les restaurants s’offre à vous, le marché aux huîtres. Une demi-douzaine d’ostréiculteurs vendent des huitres de tous les numéros, avec au choix ouverture immédiate, citron ou non. Pour ma part c’est avec citron parce que c’est trop bon; l’acidité vient couper avec le goût salé et ça donne une explosion de sensations en bouche,  trop hummmm!
Ils vous positionnent vos huîtres sur un plateau plastique et mettent à votre disposition des couteaux plastiques. Il ne vous reste donc plus qu’à les déguster sur les marches avec vue sur la mer.
Le must du must, c’est de prévoir le pain-beurre et le vin qui va bien - le muscadet étant le plus répandu dans ce coin.

 

Deuxième 'must eat' de la région : le plateau de fruit de mer. Alors là,  90% des restaurants en proposent, mais nous on a été conseillé et ce sera donc direction La Brasserie du Sillon a St Malo.

St Malo est surtout connu pour sa ville intramuros, où lorsqu'on regarde les menus en vitrine des restaurants ils proposent un plateau de fruit de mer... et donc on ne peut même pas choisir ce qu'il y a dessus?

La Brasserie du Sillon, est un restaurant situé en dehors des murs, au bord de la mer dans une grande maison verte. Grâce au site lafourchette.com on réserve une table avec demande spécifique pour avoir 'vue sur la mer ' et ... chouette, le resto confirme en nous promettant de faire le nécessaire, tout ça s’annonce plutôt pas mal!

21h nous voilà installés ... nous ne sommes est pas à côté des fenêtres mais plutôt bien situés, avec vue sur mer et sur plage. Jugez par vous-même.

 

La carte arrive et nos yeux ne font qu'un tour sur la partie plateaux de fruits de mer. Et au joie il y a au moins 6 plateaux différents avec plus ou moins de moules, bigornots, bulots, crevettes, crabes, ... entre 30 et 35 eur et encore 4 propositions de plateaux avec langoustines qui montent jusqu’ 'à 70€. Les plateaux sont accompagnés d'un demi citron, d'une sauce mayonnaise et d’une sauce vinaigre- échalotes (un délice pour accompagner les huîtres!); sans oublier l’incontournable duo pain-beurre!

Pour ceux qui malheureusement n’aiment pas les fruits de mer il y a des poissons et viandes à la carte.

Pour accompagner ces bons produits, rien de tel qu’un bon vin et là encore une belle carte avec un choix très large de vins blancs, rouges et rosés mais pas de bas de gamme, premier prix 30€ la bouteille.

Comme vous l’avez remarqué, j’ai évoqué à plusieurs reprise le pain-beurre. Je me dois de vous expliquer la grande tradition culinaire bretonne qui est de commencer, voire d’accompagner chaque repas de tartines de beurre. Mais attention pas n’importe quel beurre, du beurre salé et pas du demi-sel, parce qu’on ne veut pas insulter nos amis bretons! Et vous savez quoi, j’ai fondu pour cette tradition :-)

Comme ce post a déjà mis du temps à voir le jour, je vous propose la scéance galettes/crêpes et kouin aman dans un prochain épisode.

Me revoilà pour terminer ce petit tour culinaire de Bretagne!

Donc qui dit Bretagne dit crêpes et galettes..la différence? Et bien les galettes sont utilisées avec des aliments "salés" et composent le plat principal alors que les crêpes, c'est pour le côté sucré.

Donc comme vous l'aurez peut-être deviné, la pâte à galette et la pâte à crêpe ne sont pas faites de la même façon.

Pour la pâte à galette : on se munit de farine de froment et d'eau et on ne s'amuse surtout pas à vouloir rajouter des œufs ou du lait !!

Pour la fabrication là malheureusement je ne peux rien pour vous, c'est un coup de main ... il faut s'entrainer ou être né breton.

La galette bretonne traditionnelle est composée de jambon blanc, de gruyère râpé et d'un œuf  qui devra être posé délicatement pour ne pas casser le jaune. La galette sera bien évidement cuite dans une poêle avec du beurre salé !

 Les bretons sont aussi de grands amateurs de galettes-saucisses. Il faut savoir que la galette saucisse est au breton ce qu'est le bretzel-knack à l'alsacien !

La galette saucisse se déguste à toute occasion, au marché de Rennes, aux fêtes de familles, ... et pour simplifier les choses, vous pouvez commander chez votre boulanger ou au supermarché des galettes fraiches prêtes à l'emploi.

Pour l’anecdote, tous les supermarchés de Bretagne proposent la vente de galettes fraiches en caisse !

Pour la pâte à crêpe : on prend un repère de 500g de farine, pour 6 œufs et 1 litre de lait (ou 3/4 lait et 1/4 eau si on veut un peu alléger la pâte)

Attention, pour un meilleur résultat, on prépare la pâte la veille et on laisse reposer dans le frigo.

Pour la préparation , tout d'abord on bat à la fourchette la farine et les œufs.

Puis on ajoute petit à petit le lait (ou le mélange lait+eau) jusqu'à obtention d'une pâte homogène et seulement après on ajoute le reste du liquide au fur et à mesure.

Et comme pour la galette, la crêpe sera cuite avec du beurre salé !

Pour cuire les galettes et les crêpes, on peut se munir d'une poêle à crêpe traditionnelle, mais il faut savoir que les bretons eux utilisent une galletière qui se transmet de génération en génération.

Chaque enfant se verra remettre un jour ou l'autre une galletière qui aura été façonnée auparavant par sa grand-mère. Et cette galletière ne se nettoie pas autrement qu'avec un morceau de papier essuie-tout, pas de produit vaisselle, ni de lave vaisselle !

 And last but not least : le kouin aman

Alors ce gâteau est l'un des desserts traditionnels bretons. Par contre il a la particularité de ne plus être fait maison, mais d'être principalement acheté en boulangerie - pâtisserie.

Je n'ai donc pas réussit à percer les secrets de sa fabrication, mais les ingrédients principaux de sa fabrication sont du beurre et du sucre !

En espérant vous avoir donné envie de découvrir ou de re-découvrir cette magnifique région

Bon Appélyli !

 

 

 

25 mai 2013

Macaronade Sétoise

Ma dernière grande lubie a été de me lancer dans la macaronade Sétoise.

Dans mes souvenirs il s’agissait d’un plat de pâtes avec des fruits de mer et de la sauce tomate. J’en avais mangé une dans un restaurant sur le port de Sète mais cela date de plus de 5ans.

Mais comme il me fallait plus de détails j’ai fait des recherches et me voilà face à un constat sans appel : il y a autant de recettes de macaronade que d’habitants dans la ville de Sète. Pfff, mes recherches vont être longues pour trouver la recette qui me convient.

Heureusement, je me rends assez vite compte que les différences principales se situent sur des détails tels que vin ou pas vin, viande noble ou non...etc.

Finalement, tout le monde est d’accord sur le principe que la réussite de ce plat réside dans la réussite de la sauce tomate qui doit, selon la tradition, mijoter pendant 10h !

Donc, je vous mets en garde de suite, pour l’exécution de cette recette on prévoit du temps – au minimum 2h de cuisson, et le mieux est de s’y prendre le soir « J-1 » pour un déjeuner ou le matin du Jour « J » pour un diner.

Résultat : je retiens une recette à base de viande - la plus courante et seule recette typique à base de viande à Sète. Et une recette à base d'encornets et de moules.

1ère Épisode : la macaronade aux brageoles

Je me suis inspirée de 2 recettes dont voici les liens.

http://www.lignepapilles.com/2007/05/25/l-p-recette-du-terroir-pour-tasca-da-elvira-la-macaronade-de/
http://www.herault.fr/2013/03/22/macaronade-de-sete-l-italie-l-assiette-14562

Ingrédients pour 2/3 personnes :

Ø  200 g de macaroni Barilla
Ø  4/6 escalopes de paleron, compter 2 par personnes si de gros mangeurs (votre boucher, si il est digne de ce nom, saura de suite de quoi vous parlez – en tout cas le mien savais, Enderlé 13 rue des serruriers Strasbourg)
Ø  6/8 tranches fines de poitrine de porc, ou de lard fumé
Ø  1 càs de concentré de tomate
Ø  1 boite de tomates concassées ou 4 grosses tomates cœur de bœuf
Ø  25 cl de vin rouge
Ø  1 oignon haché
Ø  4 gousses d’ail + 4 gousses d’ail
Ø  Huile d’olive
Ø  1 bouquet de persil frisé
Ø  Parmigiano Regiano acheté frais à l’épicerie italienne du coin (A Strasbourg, on va chez Spagna – rue des tonneliers)
Ø  Sel fin, piment, poivre, gros sel
Ø  Le zeste d’une demi orange et son jus une poignée de sucre
Ø  Cure-dents

 Au travail !

 La première étape consiste à confectionner les alouettes ou brageoles ; ce sont  les noms que l’on donne aux paupiettes de viande que l’on trouve dans la macaronade.

Pas de panique, ce n’est pas compliqué ; on met à plat les escalopes de paleron, pour cela on n’hésite pas à les aplatir à l’aide d’une cuillère en boite, voire d’un rouleau à pâtisserie. On sale, on poivre et on recouvrir de poitrine de porc.

Puis on hache 4 gousses d’ail avec le bouquet de persil – au mixeur si vous êtes fainéant, ça peut faire l’affaire, mais au couteau ça en sera que meilleur, mais avant de hacher les gousses d’ail, on les écrase pour garder tout la saveur ! On étale cette mixture sur chaque paleron recouvert de lard, puis on roule les paupiettes et les faire tenir avec des piques en bois.

Voilà les brageoles réalisées.

ð  Lyli + : garder un peu de ce mélange ail-persil pour la sauce tomate.

Pour la suite des opérations, on se munit d’une casserole type sauteuse, mais pas de Téfal, un fond inox est plus approprié. A feu moyen-vif, on met de l’huile au fond de la casserole (juste pour que ça couvre le fond et pas pour prendre un bain de pied). Lorsque l’huile est chaude, et avant qu’elle ne bout, on place les alouettes dans la casserole et on les fait revenir sans qu’elle ne crament – donc on reste à côté et on les retourne de tous les côtés pour uniformiser leur bronzage.

 

 En parallèle à cette opération, on peut commencer à préparer la sauce : on émince l’oignon, on écrase les 4 gousses d’ail restantes qu’on coupe ensuite en fine lamelles et on émince les 2 tranches de lard restantes.

 

Une fois les paupiettes dorées, on les réserve et on prépare la sauce tomate.
On saisit à feu vif les oignons et le lard émincés, mais attention il ne faut pas qu’ils brunissent. Lorsqu’ils sont colorés, on ajoute le concentré de tomate, le vin (qui permet de déglacer) et les tomates concassés et 1/3 de la boite de tomate nettoyée avec de l’eau. Là-dessus on ajoute le mélange ail-persil conservé de la préparation des paupiettes et notre poignée de sucre ; puis l’assaisonnement sel fin, piment, poivre selon notre goût et on mélange pour homogénéiser notre sauce.

 

Enfin, on place les paupiettes dans cette sauce tomate et on laisse mijoter à couvert et à feux moyen-doux pendant minimum 2h00. Après ces 2h, on goute la sauce pour ajuster l’assaisonnement si besoin.

Si on dispose de plus de temps, on continue la cuisson encore 1 à 2h à feu doux. Et le must c’est de pouvoir faire une deuxième cuisson 1 à 2h juste avant de passer à table.

Dernière étape, à réaliser juste avant de servir, et pas la moindre : cuire les pâtes « al-dente » ! Et oui, si vous faites cuire vos pâtes 1h avant de servir, elles seront toutes sèches et collantes.

Pour cela, si on n’est pas un expert, on se munit d’un paquet de macaroni Barilla et d’une grande casserole d’eau (1L d’eau pour 100g de pâtes et 10g de gros sel).

Lorsque l’eau bout à grosses bulles, on y met le sel, puis les pâtes. Il faut tourner régulièrement les pâtes pour pas qu’elles collent au fond de la casserole et qu’elles puissent se libérer de leur amidon et on les laisse cuire autant de temps qu’indiqué sur le paquet -2 minutes.

A ce moment-là, on goute pour vérifier la cuisson « al dente » et on les égoutte dans une passoire quand elles sont cuites.

ð  Lyli + : Pour la technique de cuisson al dente je vous laisse soigneusement lire les conseils de Floriana. http://mangiareridere.fr/magia-in-cucina/

 Le service peut se faire dans un plat ou sur assiette : on mélange les pâtes et la sauce, puis on dépose les brageoles dessus et on saupoudre de parmigiano regiano.

Et comme le parmigiano regiano c’est trop bon, on le laisse à disposition sur la table pour que chacun puisse se faire plaisir !

Bon appélyli !

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17 mai 2013

À quoi sert de manger pour vivre si on vit sans le plaisir de manger

1 mai 2013

Le pont Corbeau : pas un point noir au menu !

Le Pont Corbeau
Restaurant Alsacien
21 Quai Saint-Nicolas - 67000 Strasbourg

Ça y est, réservation faite pour ce restaurant qui est sur ma 'to do list ' depuis des mois!

Un vendredi soir et on sera 4 pour 21h15 ce qui nous laisse le temps de prendre l 'apéro. Mais une cousine bretonne à chercher à l 'aéroport et 1h de bouchons plus tard, l 'apéro commence à 20h30 et deux copains en plus ne nous découragent pas à appeler le resto pour savoir si on peut venir à 6 - et bien, cela est vite arrangé, et le rendez vous est décalé à 21h30 ce qui nous laisse le temps de profiter pleinement de notre bière : la soirée commence bien. :-)

A l 'heure dite, nous arrivons, notre table est entrain de se libérer mais il suffit de quelques minutes à la serveuse pour nous installer.

Le menu en main, je commence à parcourir la carte qui d 'un côté liste des plats de saison écrit à la main - bonne initiative mais il faut un peu décrypter. De l 'autre côté les plats traditionnels alsaciens. Là mes yeux se fixent sur la tête de veau : mon plat d 'enfance préféré,  BANCO, plus d 'autres choix possibles. Et cerise sur le gâteau, je peux troquer les pommes de terre vapeur contre des pommes sautées.

Mes voisins tables misent sur un pavé de saumon sur lit de choucroute, médaillon de veau et onglet de bœuf.

tête de veau

 

pavé de saumon sur lit de choucroute

Pour le vin, un large choix garnit la carte et le chef vient nous conseiller. Nous sommes tous unanime, nous voulons un vin rouge plutôt dans la gamme des pinot noirs d 'Alsace. Vignoble Haut-Rhinois de préférence pour moi mais à la carte c 'est le vignoble Bas-Rhinois qui propose ses meilleurs atouts. Là le chef nous sors son joker et nous propose un pinot noir de Pfaffenheim qui n 'est pas à la carte, sans oublier de préciser son prix, vendu!

L 'ambiance de ce restaurant est très décontractée, j 'ai l 'impression qu' il y a beaucoup d 'habitués et la décoration sobre composée principalement des 'fenêtres-hublot ' renforce cette ambiance cocon. Et comme il fait froid et il pleut dehors on s 'y sent d 'autant mieux.

Le vin arrive et après l 'avoir goûté, le chef nous le sert en carafe.

Puis les plats arrivent, ils sont beaux : les saumons bien grillés une choucroute brillante et la tête de veau juste magnifique coupée en rondelles et ornée de quelques câpres, il est servit avec la petite vinaigrette juste comme il faut - pas trop liquide, pas trop épaisse, ni trop fade, ni trop piquante.

Là je peux vous dire que les minutes qui suivent sont un pur moment d 'extase gustative. Je prends mon pied, j 'ai l 'impression de retrouver la tête de veau de ma grand mère!

De leurs côtés mes voisins sont très satisfait le saumon emporte l 'unanimité et le veau n 'est pas en reste. Par contre l 'onglet montre quelques déceptions mais je ne sais malheureusement pas lesquelles.

Ouah, après ça, le dessert ne me semble pas des plus utiles. Mais comme c 'est le début de la saison des rhubarbes y 'a de la tarte en proposition. Ok, les filles, on craque - mais pas totalement : une part pour 2; c 'est raisonnable, non?

Tarte à la rhubarbe

Et bien non, j 'aurais du prendre une part pour moi toute seule. Car je ne sais pas quelle magie culinaire peut rendre une tarte à la rhubarbe parfaite. Une rhubarbe subtilement acide dans son appareil saupoudrée d 'une couche de sucre légèrement caramélisée le tout sur une pâte brisée faite maison.

 

L 'addition, elle, n 'est ni acide, ni sucrée, juste ce qu'il faut (- de 30euros par personnes pour un apéro, un plat, un dessert et une bouteille de vin).

Et voilà une adresse précieuse de plus dans mon carnet.

 

 

 

 

 

 

1 mai 2013

Asperges d'Alsace

Et voilà, les premières asperges sont arrivées au marché!

Toutes les fermes de la campagne alsacienne vendent en direct mais même si j 'en croise pas mal sur le chemin du travail je préfère aller au marché des producteurs alsaciens qui se trouve rue de l 'ancienne douane tous les samedi matin.

Et ce samedi j 'ai qu' une envie, même si il pleut, manger des asperges. Et au passage je prends une botte de radis.

La recette, elle est toute simple.

On achète des asperges fines ou grandes selon sa préférence ( 500g pour 2 ça suffit pour un plat principal ) et on a toujours dans son placard de l 'huile végétale, du melfort, de la moutarde au raifort 'ou non ' et un œuf.

On commence par laver les asperges puis on pele les pieds des asperges, délicatement si les asperges sont fines pour éviter de casser la tête.  On fait bouillir un grand volume d 'eau et quand l 'eau fait de belles bulles on y jette une pincée de gros sel et on y dépose les asperges.

Là, là partie la plus difficile, on surveille la cuisson au bout de 5 min pour les fines et 10min pour les grosses et on pique une fourchette dans le pied et des qu' il est tendre on sors les asperges et on les dépose dans une passoire.

Puis on confectionne la vinaigrette :

On commence par recouvrir d 'eau un œuf  dans une casserole qu' on laissera cuire 10min après que l 'eau se soit mise à bouillir.

Puis on prépare dans un bol deux cuillères à café d 'huile pour une cuillère à café de vinaigre et une demi cuillère à café de moutarde ou plus si on aime la vinaigrette relevée. On poivre à souhait et on évite de rajouter du sel c 'est meilleur pour la santé. Et on mélange bien!

Quand l 'œuf est cuit, on le passe sous l 'eau froide, on l 'écaille et on le coupe en petits morceaux 'en emincée'. On met les 3/4 dans le bol de vinaigrette et on garde le reste pour la décoration.


Puis on dresse les assiettes selon son imagination. De mon côté, j 'ai ajouté des rondelles de radis.

Le Lyli +: une petite pincée de fleur de sel sur les asperges c'est mmmh trop top!


 Bon apélyli!

 

21 avril 2013

La cuisine c 'est l 'étude comportementale des

La cuisine c 'est l 'étude comportementale des aliments

19 avril 2013

Carbonara

Oui, j 'adhère au 'carbonara club' et je crois que vous devriez en faire autant. Je vous laisse le lien vers un blog magnifique pour découvrir la magie de la carbonara. http://mangiareridere.fr/carbonaraclub/

Mais en résumé : PAS DE CRÈME !

Vous avez quand même de la chance, je ne suis pas aussi radicale que Floriana. J'accepte volontiers que vous remplaciez la pancetta par du lard ou autre jambon salé que vous aurez trouvez en Italie, Forêt Noire, Espagne ... mais attention, on prend pas de lardons 1er prix où y 'a plus de gras que de cochon!

Entrons dans le sujet : hier soir, le moment propices pour faire une carbonara.

J 'avais dans mon frigo des œufs frais de la ferme, important car les œufs ne cuisent pas dans ce plat, du lard de Forêt Noire et du parmigiano regiano acheté déjà râpé chez Spagna .

Alors pour les proportions il vous faut autant d 'œufs que de personnes à table +1, minimum 250g de pâte pour 2 si vous avez ni entrée ni accompagnement ni dessert ... etc. J 'ai toujours un paquet de spaghettis no 5 de Barilla sur l 'étagère, et on oublie les pâtes de supermarché ou pire les coquillettes lustucru aux œufs!  Pour la viande c 'est à votre convenance mais à la louche je dirais 100g par personne. Et beaucoup de parmigiano, bon je conseille de voir large mini 100g par personne, comme ça on est sûr que personne ne fera de crise de manque (oui moi j'en suis capable !)

On commence par couper la pancetta ou autre lard en petits bouts et on les fait revenir dans une poêle tefale, sans ajouter de graisse si vous prenez du lard mais si vous utiliser de la pancetta peut être une goutte d 'huile d 'olive peut être utile. Moi j 'ajoute aussi du poivre car j 'aime bien quand c!'est relevé.

Pendant que la viande dore à feu moyen, on reste à côté pour la surveiller et tourner de temps en temps pour qu 'elle n 'accroche pas. Et on casse les œufs dans un bol sauf le dernier pour lequel vous allez juste garder le jaune et on ajoute une bonne pincée de partisan par œuf. Et on fouette jusqu'à ce que le mélange mousse donc au lieu de se faire un tour de poignet on utilise un batteur électrique - la mousse n 'en sera que plus belle! La preuve en image

Lorsque les lardons ou pancetta sont bien dorés on arrête le feu de sous la casserole et on réserve.

Puis là c 'est le moment de faire bouillir un grand volume d 'eau pour les pâtes. Lorsque l 'eau fait de grosses bulles on y jette une bonne pincée de sel et c 'est tout (PAS d 'huile). Les spaghettis no 5 c 'est easy : 5min de cuisson et on les tourne dans l 'eau pour les libérer de leur amidon et on les goûte au bout de 4min pour être sûr d 'éviter le drame de la pâte qui ne sera pas al dente!  Mais pour la technique de cuisson al dente je vous laisse soigneusement lire les conseil de Floriana. http://mangiareridere.fr/magia-in-cucina/

Lorsque les pâtes sont donc al dente,  on les fait glisser dans une passoir puis dans la casserole avec les lardons. mais attention la casserole ne doit plus être chaude car les œufs ne doivent en aucun cas se transformer en omelette lorsqu 'on les ajoute. On ajoute donc nos œufs qui sont bien sûr encore bien mousseux, sinon on rectifie ça illico presto! On mélange bien le tout et on le laisse se reposer 5min avant de dresser nos assiettes et de saupoudrer la carbonara d 'une généreuse poignée de parmigiano regiano par personne et on le laisse à dispo pour les gourmands qui comme moi en rajoute au fur et à mesure de la dégustation.

Bon appélyli!

 

 

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